Discours de M. Bouchaib Harkati à l’occasion de la réunion de communication. Un colloque sur le rôle de la culture et d’une bonne éducation dans la promotion des valeurs de tolérance et d’intégration. Cadrez cette rencontre. Le Dr Al-Baht, M. Youssef Shehab, est professeur à l’Université de la Sorbonne à Paris. Le Consul Général du Royaume du Maroc, M. Mohamed Lakhal, et plusieurs personnalités politiques italiennes étaient également présents à ce colloque. Milan, 01/05/2024 Bouchaib Harkati, président de l’Association de solidarité euro-marocaine à Paris, 50 ans de migration. Forum éducatif maroco-italien, Milan.
J’organise depuis trente ans des actions sociales, humanitaires et éducatives entre la France et le Maroc. J’ai inscrit ces activités dans un livre que j’ai intitulé Migration et Patrie afin qu’il reste un phare et une expérience utile pour les générations futures, notamment dans le domaine éducatif. , sociaux et humanitaires, qui ne sont qu’une partie des préoccupations de la communauté marocaine résidente à l’extérieur.
Elle a été décorée de l’Ordre National du Mérite, deuxième classe. Elle a également été conseillère de groupe dans la ville de Vigny, dans le nord de la France, pendant quatre mandats consécutifs, où elle a représenté des citoyens français, étrangers et marocains pendant près de vingt ans. Concernant l’immigration, je la vois comme une année dans la vie d’une personne qui ne connaît ni frontières ni types de personnes, car nos ancêtres ont immigré volontairement et parfois sous la contrainte pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale, lorsque le Maroc était une colonie française. La migration de la première et de la deuxième génération s’est produite spécifiquement après la Seconde Guerre mondiale, lorsque l’Europe et la France en particulier ont commencé à construire leurs infrastructures, y compris les ports, les routes, les bâtiments, et toutes les dévastations que les guerres ont laissées aux mains des immigrants, en particulier des Africains, en particulier. Marocains. Alors que les première et deuxième générations ont immigré pour gagner leur vie et améliorer leur statut social, les troisième et quatrième générations ont immigré pour poursuivre leurs études dans les universités françaises et sont devenues des cadres supérieurs au service du pays de résidence ainsi que du pays de résidence. origine.
Les membres de la communauté marocaine actuelle… ne croient plus au terme d’immigré marocain… parce que leurs pères religieux ont immigré dans les années cinquante, soixante et soixante-dix, c’est-à-dire depuis plus d’un demi-siècle. graines de première et deuxième générations…
Actuellement, la troisième et quatrième génération, la plupart d’entre eux possèdent la nationalité du pays d’accueil, et c’est leur droit. Ils ne sont pas des immigrants, mais plutôt des citoyens du pays. Ils y sont nés, ont grandi, y ont travaillé et se sont mariés.
L’identité a donc changé, ainsi que la mentalité… et il est devenu de la responsabilité de l’État marocain de préserver l’identité de cette génération, qu’il a commencé à traiter avec sérieux, honnêteté, rationalité et avec un patriotisme civilisé. ..sinon nous le perdrons et sa perte nous sera préjudiciable, que ce soit politiquement, économiquement ou socialement..
Cette transformation radicale et révolutionnaire de la structure, de la composition et des intérêts des nouvelles générations de Marocains de la diaspora a généré des besoins, des problèmes et des préoccupations autres que les traditionnels, qui étaient de nature traditionnelle en termes de documents et de besoins. Les membres de la communauté sont aujourd’hui des intellectuels, des penseurs, des artistes et des décideurs, sans compter que les principaux motifs de migration ne sont plus ceux liés à la fuite de la pauvreté et du chômage au Maroc vers le travail et les bons salaires. Il existe aujourd’hui des vagues de migration liées au transfert de capital matériel, intellectuel et autre.
Ainsi, aujourd’hui, nous sommes confrontés à des problèmes et des préoccupations qui nécessitent de nouvelles approches et de la créativité dans la lecture et les solutions. Les Marocains du monde d’aujourd’hui sont devenus plus influents dans les décisions locales, ce qui a généré des questions majeures telles que la qualité et l’efficacité des institutions qui les représentent, ainsi que les limites de la participation des membres de la communauté marocaine à la prise de décision et la participation institutionnelle, notamment politique, qui est devenue l’objet de vives controverses.
L’État et ses institutions ont-ils réussi dans ce domaine, ou ont-ils échoué, ou sont-ils sur le point d’échouer, comme ils ont effectivement échoué avec les pères, c’est-à-dire la première et la deuxième génération, qui en avaient assez d’attendre… et des expériences. Actuellement, nous trouvons plusieurs ateliers ouverts au Maroc qui profitent aux entreprises étrangères de divers pays. Avons-nous établi une base souple pour nos cadres marocains de haut et moyen niveau afin de les attirer vers des investissements industriels, agricoles et scientifiques ? Avons-nous accordé des prêts aux jeunes pour des projets ?
Avons-nous soutenu la recherche scientifique ? Pourquoi ne voyons-nous que des programmes dont les bénéficiaires ne dépassent pas mille ou deux mille, alors que des centaines de milliers de ceux qui ont besoin de prêts et d’accompagnement pour réaliser leurs projets trouvent les portes fermées, et ici le programme de prêts du gouvernement reste seulement un titre à lever des cendres dans les yeux et aggravent le déséquilibre, etc. Absence de centres de formation et d’encadrement Incapacité à motiver les jeunes à participer à la vie politique.
A défaut d’activer les discours de Sa Majesté le Roi sur l’implication réelle de la communauté marocaine dans la vie politique, et tout comme nous avons créé une niche pour inclure l’élément féministe, nous créerons une niche pour la communauté marocaine, si ce n’est pas le cas. Au Parlement, ce sera la Chambre des Conseillers avec au moins trente sièges.
Une autre chose qui nous attriste est que nous voyons nos jeunes risquer leur vie pour les poissons de la mer. Il ne fait aucun doute que la migration clandestine est un phénomène de jeunesse par excellence. C’est pourquoi les responsables, comme je l’ai déjà dit, doivent reconsidérer les conditions de leur vie. ce groupe, améliorer ses conditions et prendre en compte ses revendications en prenant un ensemble de mesures, notamment : Tout d’abord, concentrez-vous sur l’éducation. Prêter attention aux programmes scolaires, notamment éducatifs Motiver les jeunes à s’attacher à leur patrie, à en être jaloux et à la défendre à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Nous ne nions pas que tous ces fléaux ont de graves conséquences sur l’avenir de la nation et de la nation sur les plans économique, scientifique et social, y compris les conséquences négatives résultant de la fuite des cerveaux. Nous constatons que cela affecte l’avenir, la prospérité et le progrès de la nation. la nation. Certains droits doivent être garantis, comme un logement convenable, une assurance maladie, une formation professionnelle et un emploi en ouvrant des ateliers, en plus d’augmenter le salaire minimum, en fournissant des espaces appropriés pour l’éducation et la formation, en motivant les jeunes à inventer et à faire de la recherche scientifique et en offrant des subventions et des prix pour cela.
Bien entendu, tout cela limitera la tentation de partir à l’étranger et de monter à bord de bateaux de la mort.
Enfin, je dis en tant que membre de la communauté qui regarde la patrie chaque vacances d’été par rapport aux autres. Nous devons fermer le trou noir et ensuite…
Éliminer le favoritisme et le clientélisme pour l’inclusion
